Créer sa micro-entreprise d’assistant virtuel
Le métier d’assistant virtuel est un des nouveaux métiers du web. Avec la dématérialisation des formalités administratives, l’apparition de nombreux outils collaboratifs en ligne et la démocratisation du télétravail, l’assistant virtuel ne cesse de conquérir le marché du digital.
Il faut dire que travailler de chez soi revêt de nombreux avantages et qu’il s’agit d’un métier passionnant pour sa polyvalence. Ainsi, il n’y a pas de routine et travailler avec plusieurs clients en parallèle permet de varier les plaisirs.
En outre, il existe une réelle demande pour ce type de service, alors il est légitime de s’y intéresser. Vous avez décidé de vous lancer dans cette activité. Découvrez tout ce qu’il faut savoir pour créer sa micro-entreprise et commencer à travailler comme assistant virtuel, tranquillement installé à votre domicile.
La démarche de création d’une micro-entreprise d’assistant virtuel
Vous avez choisi le régime de la micro-entreprise pour lancer votre activité d’assistant virtuel. C’est un très bon choix, car ce statut est le plus simple, en plus d’être gratuit. Il permet de créer son activité avec une prise de risque réduite et de la tester en toute sérénité.
La création d’une micro-entreprise était déjà simple jusqu’en 2023. Mais la mise en œuvre de la loi PACTE et les nouvelles formalités entrées en vigueur au 1er janvier 2023 facilitent davantage le travail.
Désormais, il n’est plus nécessaire de chercher le CFE compétent (Centres des Formalités des Entreprises), car ils ont été remplacés par une plateforme unique. Ainsi, les démarches se passent désormais sur le site du Guichet des formalités des entreprises (GFE) géré par l’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle).
Alors qu’avant les entrepreneurs ne savaient pas s’ils relevaient du Répertoire des métiers (RM) ou du Registre du Commerce et des Sociétés (RCS), depuis le 1er janvier 2023, la question ne se pose plus. Le RNE, le Registre National des Entreprises, remplace et fusionne le RCS et le RM.
La seule chose à faire par l’entrepreneur est de choisir l’adresse de domiciliation de sa micro-entreprise et de remplir le formulaire en ligne sur le site du GFE. Il suffit de 5 minutes pour faire immatriculer sa micro-entreprise.
La création d’un compte professionnel sur le site de l’URSAFF
Si les formalités se veulent réduites au strict nécessaire pour la micro-entreprise, l’assistant virtuel va tout de même devoir déclarer le chiffre d’affaires qu’il réalise et payer ses cotisations sociales. Ces dernières permettent de bénéficier de la protection sociale des indépendants anciennement connue sous le nom de RSI. Désormais, c’est la Sécurité sociale qui gère la couverture sociale.
Ainsi, l’entrepreneur doit créer un compte sur le site de l’URSAFF. La démarche est également simple et rapide. Dès lors, il devra déclarer son chiffre d’affaires chaque mois ou chaque trimestre selon l’option qu’il a choisie. Les cotisations sociales sont calculées automatiquement lors de la déclaration et l’assistant virtuel pourra les payer dans le même temps.
Enfin, si l’assistant virtuel a choisi de ne pas opter pour la franchise de base TVA (ce qui reste tout de même assez rare) ou s’il travaille pour des clients étrangers situés dans l’Union européenne, il doit demander un N° de TVA intracommunautaire auprès du Service des impôts des entreprises (SIE) dont dépend la micro-entreprise.